Servier et Oncodesign annoncent la sélection d’un candidat préclinique dans le cadre de leur collaboration pour le traitement de la maladie de Parkinson

Oncodesign est une entreprise biopharmaceutique, membre de BIOMED Alliance qui répond aux gaps d’innovation de l’industrie de la santé par une approche de médecine de précision afin de découvrir de nouvelles thérapies innovantes efficaces contre les cancers et les maladies graves sans traitement connu.

Paris et Dijon (France), le 14 juin 2021. Servier et Oncodesign annoncent la sélection d’un candidat préclinique dans le cadre de leur collaboration pour le traitement de la maladie de Parkinson.

Initiée en mars 2019, cette collaboration de Recherche et Développement porte sur la découverte d’inhibiteurs de la kinase LRRK2 issus de la plateforme Nanocyclix®, propriété d’Oncodesign, et sur leur action comme agents thérapeutiques potentiels contre la maladie de Parkinson. Elle s’appuie sur l’expertise complémentaire de Servier et d’Oncodesign en matière de maladies neurodégénératives et d’inhibiteurs de kinases.
Avec la sélection du premier candidat préclinique, dans le délai initialement prévu pour ce programme, la collaboration va entamer désormais les premières études de toxicologie réglementaires menées par Servier. Servier dispose d’une option exclusive de licence mondiale sur le programme, exerçable dès l’obtention du statut IND, prévue courant 2022. Depuis le début de la collaboration, Oncodesign a reçu plus de 13M€ en paiement initial, en paiements d’étapes ainsi qu’en financement des activités de recherche liées au projet. Au total, Servier pourrait verser à Oncodesign jusqu’à 320 M€ en paiements d’étapes, auxquels s’ajouteront des redevances sur les ventes futures. Par ailleurs, les équipes de recherche ont identifié au cours de la phase de lead optimisation d’autres molécules présentant un fort potentiel de « Follow-ups », permettant ainsi de diminuer les risques inhérents à ce type de programme. Ce sont des molécules similaires au candidat préclinique mais avec un profil légèrement différent, qui pourraient représenter des candidats médicaments alternatifs en cas de difficultés observées dans le développement de la molécule sélectionnée.

« La sélection de ce candidat médicament en collaboration avec Servier conforte la pertinence de notre technologie Nanocyclix®, déjà éprouvée par ailleurs avec le candidat inhibiteur RIPK2 développé par Oncodesign, pour des cibles kinases notoirement complexes et innovantes », explique Philippe Genne, Ph.D., Président Directeur Général et fondateur d’Oncodesign. « Nous sommes particulièrement heureux et fiers de ces résultats obtenus en collaboration avec Servier, un partenaire historique et important de l’entreprise depuis sa création, nous sommes confiants dans leur capacité d’exploiter au mieux le fort potentiel de ce programme. »

Communiqué de presse

La résistance aux antimicrobiens, les essais cliniques et la santé numérique, axes stratégiques du G7

Dans leur feuille de route communiquée ce 05 juin, les ministres de la santé du G7, tirent les leçons de la pandémie de covid-19.

Outre leur engagement à continuer à soutenir les réponses scientifiques à la COVID-19 et à promouvoir une recherche et un développement interdisciplinaires, ils ont insisté sur l’importance d’une approche globale « One health » et se sont engagé à prendre des mesures stratégiques dans les domaines de la sécurité sanitaire mondiale, la résistance aux antimicrobiens, les essais cliniques et la santé numérique.

One Health, la santé humaine, animale, végétale et environnementale sont liées

  • Adopter une approche intersectorielle et globale de la société
  • Favoriser la transparence et en facilitant le partage rapide de données, d’échantillons et d’informations, tant au niveau international qu’entre les secteurs.

La résistance antimicrobienne

  • Nécessité d’une éducation permanente et d’une gestion renforcée de l’utilisation des antimicrobiens, notamment en évitant leur utilisation lorsqu’il n’existe aucune preuve scientifique de leur efficacité
  • Agir avec fermeté et dans toutes les disciplines pour enrayer la pandémie silencieuse de résistance aux antimicrobiens.
  • Garantir une innovation durable en matière de R&D sur les antimicrobiens nouveaux et innovants, ainsi que d’alternatives aux antimicrobiens
  • Prendre des mesures plus audacieuses pour atténuer, minimiser et contenir le risque de résistance aux antimicrobiens
  • Etudier les possibilités concrètes d’incitations commerciales pour mettre sur le marché de nouveaux antimicrobiens (en particulier des antibiotiques thérapeutiques) et contribuer à assurer la sécurité de leur approvisionnement.

Les essais cliniques

  • Accélérer la vitesse à laquelle les essais cliniques génèrent des preuves solides et leurs résultats peuvent être mis en œuvre dans le cadre de la présente pandémie et des pandémies futures.
  • Faciliter la production rapide de preuves cliniques convaincantes par le biais d’essais contrôlés randomisés de thérapies et de vaccins potentiels, qui soient suffisamment puissants, solidement conçus, conformes aux principes d’éthique et de bonnes pratiques cliniques et, le cas échéant, comparables.
  • Réduction du délai de déploiement de thérapeutiques et de vaccins sûrs et efficaces, tout en maintenant des normes scientifiques et de sécurité des patients rigoureuses.
  • Plus grande collaboration dans les essais internationaux à grande échelle qui permettent une plus grande diversité de participants aux essais, évitent la duplication inutile des efforts et produisent des preuves cliniques généralisables à un plus grand nombre de populations et de lieux.

La santé numérique et l’Intelligence artificielle

  • Nécessité de renforcer la gouvernance des systèmes d’intelligence artificielle (IA) dans le secteur de la santé.
  • Importance du travail d’alignement des exigences réglementaires pour les logiciels basés sur l’IA en tant que dispositif médical, mené par l’International Medical Device Regulators Forum, les organismes de réglementation régionaux et nationaux spécifiques.
  • Engagement à définir et développer une compréhension commune des phases de l’évaluation clinique des algorithmes d’IA en santé et de développer et partager les meilleures pratiques pour évaluer l’adéquation d’un algorithme d’IA en santé développé dans un pays du G7 pour un déploiement potentiel dans un autre.
  • Des valeurs et une éthique claire.

Claire Toutin

BIOMED Alliance

Lire le communiqué, G7 Health Ministers’ Meeting, communique, Oxford, 4 June, 2021

 

Rapport d’enquêtes d’impacts de la crise sanitaire entre avril 2020 et février 2021 et Constitution d’une filière Covid

Début mars 2020, une crise sanitaire sans précédent s’est abattue sur la France. Des mesures exceptionnelles de confinement ont été requises et les répercussions sur l’ensemble de la société et sur l’économie sont et seront majeures.

En avril 2020, 55% des entreprises membres de BIOMED Alliance interviewées estimaient une baisse de chiffre d’affaire en 2020 et 58% des problèmes de trésorerie. Dans ce contexte, BIOMED Alliance a recueilli des données précises, à intervalle régulier, auprès de ses adhérents, afin de mesurer les évolutions en temps réel.

Ces enquêtes ont eu pour but la remontée d’informations précises aux institutions, pour influencer les actions et répondre aux besoins immédiats et à moyen terme des entreprises d’Occitanie, la préparation de la sortie de crise.

L’ensemble des réponses montre que le secteur Santé présente une résistance forte vis-à-vis de la crise Covid.

Au delà des difficultés, la crise a aussi été un élément de transformation du paysage de la santé en Occitanie avec la constitution d’une filière Covid dans notre région. Les entreprises ont su démontrer leurs capacités d’innovation et de réactivité.

Les entreprise de la filière santé face à la Covid

Ambiotis et Vibiosphen contribuent à la recherche de nouvelles solutions thérapeutiques contre le SARS-COV-2

Vibiosphen et Ambiotis, deux entreprises membres de BIOMED Alliance, se sont rapprochées durant cette période particulière afin de mettre en commun leurs expertises mutuelles.

Vibiosphen est une société de biotechnologie spécialisée dans les maladies infectieuses. Fort de plus de 6 ans d’expériences et d’une équipe d’experts en pharmacologie in vivo et in vitro de 6 personnes, Vibiosphen propose un accompagnement pour la conception d’études précliniques et le développement de solutions innovantes contre les infections virales, bactériennes et fongiques.

Ambiotis est une société de biotechnologies spécialiste des maladies inflammatoires et immunitaires et disposant d’une expertise unique et pionnière du processus de résolution de l’inflammation.  Grâce à des approches in vitro/in vivo innovantes et une expertise fine en analyse, la société propose des études standardisées ou complètement à façon permettant l’évaluation de molécules au stade pré-clinique ou cliniques pour des sociétés biotech/pharma, dermo-cosmétique, nutraceutique ou de santé animale.

Fin 2019, la crise sanitaire liée au COVID-19 a conduit les laboratoires de recherche privés et publics à mener des expérimentations pour la compréhension de la pathologie. Dès mars 2020, Vibiosphen a mis en place des modèles in vitro pour permettre l’identification et l’étude de l’efficacité d’extraits naturels, de biologics ou de petites molécules chimiques contre le Sars-CoV-2.

Forte d’une expérience de plus de 10 ans sur l’immuno-inflammation, Ambiotis dédie son activité de recherche à la compréhension des mécanismes fins de contrôle de l’inflammation. C’est ainsi que de manière naturelle, Vibiosphen et Ambiotis se sont rapprochées durant cette période particulière afin de mettre en commun leurs expertises mutuelles.

Le syndrome respiratoire aigu sévère-coronavirus 2 (SARS-Cov-2) a causé plus de 200 millions de cas de maladie à coronavirus (COVID-19) avec un taux de mortalité significatif. Les souris de laboratoire sont un pilier du développement thérapeutique et vaccinal. Cependant, ils ne supportent pas l’infection par le SARS-CoV-2 en raison de l’incapacité du virus à utiliser l’orthologue de souris de son récepteur d’entrée humain, l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (hACE2). Les souris transgéniques hACE2 supportent l’infection et la pathogenèse.

Un modèle in vivo utilisant ces souris a ainsi été développé et validé grâce à une collaboration entre Vibiosphen et Ambiotis. Il permet d’étudier la cinétique d’infection, l’état clinique, la mortalité, la réponse immunitaire et les phénomènes inflammatoires. Ce modèle préclinique s’est avéré être un outil particulièrement pertinent pour l’évaluation de nouvelles solutions thérapeutiques contre la COVID-19. Des développements sont toujours en cours afin d’étudier la résolution de l’inflammation dans ce contexte mais également certaines comorbidités associées à un risque élevé de mortalité.