Pôles de compétitivité : grand flou sur le nouveau mode de financement

Le transfert des budgets de fonctionnement des pôles de compétitivité a été acté le 18 décembre dernier par le ministre de l’Économie Bruno Lemaire. La compétence et l’enveloppe sont confiées aux Régions. Ce désengagement de l’État suscite encore des inquiétudes.

C’est officiel depuis le 18 décembre dernier : l’État se désengage des pôles de compétitivité. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances a acté que l’intégralité des budgets de l’État dédiés au fonctionnement des pôles allait être transférée aux Régions. Depuis, c’est le flou, puisque rien n’a été décidé sur les modalités de ce transfert. L’Occitanie, qui héberge ou est associée à quatorze des soixante-sept pôles de compétitivité français, dont Aerospace Valley à vocation mondiale, est donc particulièrement concernée.

Daniel Segonds, président du pôle Agri Sud-Ouest Innovation, résume le mieux la crainte partagée par toutes les directions de pôles : « Sur le principe, le fait que les Régions s’occupent des pôles est une bonne idée car elles ont la compétence de l’innovation. Mais nous courrons le risque qu’il y ait autant de politiques d’innovations que de régions. Et sur certains sujets majeurs, on ne peut pas se permettre de se payer treize politiques d’innovation différentes ».

Stratégie nationale… ou régionale ?

En effet, développe Pauline Capus, directrice générale de l’AFPC, l’association des pôles de compétitivité (organe interlocuteur de Bercy pour représenter les pôles), « l’innovation est une stratégie nationale. Les pôles de compétitivité sont des acteurs de l’innovation en France et ne sont pas limités aux seules actions de développement économique. Ils animent des écosystèmes d’innovation qui ne sont pas strictement limités à un territoire ou une région. Il ne faut pas que les régions restent dans cette confusion ». Autrement dit , il ne faudrait pas que les régions qui financent un pôle commun (Eurobiomed par exemple est à cheval entre l’Occitanie et Paca) se retrouvent dans une situation de concurrence entre elles, au risque de perdre de vue un objectif d’intérêt national.

Par ailleurs, ajoute Pauline Capus, « il y a aujourd’hui un enjeu de souveraineté souligné par la commission européenne. Les pôles sont des acteurs qui permettent aux entreprises de se projeter dans cette dimension ». Le rayonnement des pôles au niveau national et européen est donc important, notamment pour y attirer les grands groupes. « Ces grands groupes vont-ils rester si le rayonnement est cantonné à la région » ? s’inquiète-t-elle.

Pour Émilie Royère, directrice générale d’Eurobiomed, « plus qu’une perte d’argent de l’État, je regrette une perde de reconnaissance de ce que sont les pôles. Nous sommes un maillon unique dans la chaîne de l’innovation ».
Pour Yann Barbaux, président du pole Aerospace Valley , un équilibre est à trouver entre la régionalisation des pôles et, parallèlement, le renforcement annoncé des comités stratégiques de filière (organes de dialogue entre acteurs d’une filière au niveau national) : « Si les deux aspects de la réforme se mettent en place de manière concomitante et avec l’énergie appropriée, nous garderons un axe national stratégique qui évitera que les régions entrent en guerre. Elles pourront prendre des décisions favorables pour l’ensemble de la filière tout en menant de management de proximité pour défendre les entreprises de leurs territoires ».

Trésorerie fragile pour les pôles

Autre souci en perspective : la trésorerie. Les pôles ont une trésorerie fragile et l’État avait coutume de verser sa participation en début d’année, ce qui permettait aux structures de souffler et de financer des projets dès le premier trimestre. « Souvent la participation des régions arrive tard, parfois en novembre », détaille Pauline Capus. « Il faut que les régions s’engagent à appuyer les pôles sur ce point avec des avances tôt dans l’année ».

À noter qu’il y a autant de pôles que de modes de financements. Pour certains, les deniers publics représentent la majorité des recettes quand pour d’autres ce sont les cotisations et les prestations de services qui remplissent les caisses. Néanmoins, ils se sont tous engagés dans la « phase 4 », qui prévoit notamment une part de financement variable indexée à la performance des pôles. « Les Régions vont elles suivre cette décision prise par l’État auparavant » ? s’interroge l’AFPC.

Les Régions se veulent rassurantes

« Pour notre part, Eurobiomed souhaite le maintien de l’État comme un partenaire privilégié. D’une part pour assurer une continuité entre la politique nationale de filière et la politique des pôles, d’autres part pour garantir que les engagements formulés dans la phase 4 il y a moins d’un an soient tenus, et qu’ainsi les pôles puissent déployer leur stratégie au service de leurs membres sans devoir revisiter cette dernière, ce qui serait ne perte de temps, et donc de compétitivité », indique Emilie Royere.

Sur toutes les inquiétudes exprimées par l’AFPC lors des rencontres avec Bercy, Pauline Capus assure : « nous avons été reçus, associés et écoutés par Bercy. Les Régions quant à elles se veulent facilitatrices. Mais nous ne sommes pas complètement rassurés car nous n’avons encore aucune information sur les modalités de mise en place ». En effet à l ‘heure actuelle, rien n’a été communiqué sur les procédures de conventionnement entre les pôles et les Régions.

Actualisation de l’article le 15 janvier
Le Conseil régional d’Occitanie, sollicité dans le cadre de cet article, a répondu le 14 janvier au soir par mail :
« Selon les négociations qui sont toujours en cours, l’Etat ne transfèrerait pas la totalité des crédits et ressources qu’il accordait jusqu’alors. La Région devra donc compenser la baisse de ces financements d’Etat afin d’assurer aux Pôles un budget constant. Néanmoins, il ne s’agit pas d’une concurrence entre Régions mais d’assurer au premier chef une continuité de la mission des Pôles sur le transfert de technologie. La Région Occitanie travaille en concertation avec Nouvelle-Aquitaine et Sud-PACA et en lien étroit avec Régions de France, sur ce transfert fait dans l’urgence ».

Source: Sophie Arutunian, Touleco : lire l’article dans son contexte

 

 

On en parle dans Voccitanie News – CCI Occitanie

BIOMED ALLIANCE CULTIVE LES BONNES PRATIQUES DE L’ENTREPRENEURIAT EN SANTÉ

Réunissant quelque 70 entreprises d’Occitanie œuvrant dans le secteur de la santé (biotechnologie, pharmacie, dispositifs médicaux, cosmétologie…), l’association a un nouveau président avec l’arrivée récente de Marc Dubourdeau. Biomed Alliance s’implique activement dans un travail collaboratif avec le pôle de compétitivité Eurobiomed.

Marc Dubourdeau prend la succession de Maxime Fontanié. Dirigeant de la biotech toulousaine Ambiotis, il présidera donc Biomed Alliance pour deux ans. Avec son nouveau bureau composé de Pascale Bouillé (Flash Therapeutics), chargée des relations avec les pôles de compétitivité ; Jean-Marie Courcier (Cutting Edge), en charge des relations adhérents ; Philippe Baralon (Scanelis), chargé des relations avec les collectivités ; et Marielle Gaudois (MG Conseil), en charge des relations avec les instances professionnelles, Marc Dubourdeau entend notamment impliquer l’association dans la gouvernance d’Eurobiomed, le pôle de compétitivité santé issu de la fusion d’Eurobiomed et Cancer Bio Santé. “Nous collaborerons également pour l’organisation d’événements communs. Notre association initiera des demandes. Nous jouerons également les aiguillons pour vérifier que les promesses se traduisent en actes”, explique Marc Dubourdeau. Parallèlement à ces actions partenariales, Biomed Alliance continuera son travail en interne avec l’organisation des BMA’péro. Un rendez-vous mensuel informel où les adhérents sont invités à échanger dans un cadre convivial sur leurs actualités. En outre, chaque trimestre un workshop autour d’une thématique assez large correspondant à une remontée de besoin des adhérents est explorée. L’une des dernières concernait le financement. Plus régulièrement, à l’heure du déjeuner, des ateliers de partage explorent des sujets plus précis et des bonnes pratiques par exemple autour de la gestion du Crédit impôt recherche (CIR). Enfin, l’association n’en oublie pas les manifestations de grande envergure comme la conférence-débat organisée il y a deux ans autour de la médecine du futur en partenariat avec la CCI de Toulouse Haute-Garonne. Ainsi, en fin d’année, Biomed Alliance prévoit d’organiser un événement régional autour des données et de l’intelligence artificielle.

À retenir :

  • 2016 : Année de création de Biomed Alliance sur le périmètre d’Occitanie
  • 70 : Le nombre d’adhérents à Biomed Alliance
  • L’association organise a minima un événement par mois à destination de ses adhérents

Source: Voccitanie Eco, (Voir l’article dans son contexte…)

PLONGÉE AU CŒUR DU CONSERVATOIRE BOTANIQUE DES LABORATOIRES PIERRE FABRE

En 2001, le célèbre pharmacien Pierre Fabre (fondateur du groupe pharmaceutique éponyme), a décidé de créer un conservatoire botanique non loin de sa ville natale, à Castres (Tarn). Jean-Gabriel Fouché, le directeur des lieux, nous a ouvert les portes de ce sanctuaire floral encore interdit au public. Reportage.

Jean-Gabriel Fouché est le directeur du conservatoire botanique Pierre Fabre à Soual, depuis son ouverture, il y a 21 ans. (Crédits : Rémi Benoit)

Derrière le site industriel massif de dermo-cosmétique à Soual (à quelques kilomètres de Castres), se trouve une maison de maître du XIXe siècle entourée d’un parc de six hectares, dont quatre de jardins à la française. C’est ici qu’a été construit le conservatoire botanique du Bosc dal Mas en 2001, à la demande de Pierre Fabre lui-même. Concept inédit pour l’époque, le conservatoire reste encore aujourd’hui innovant car ces derniers sont rares dans l’industrie pharmaceutique, selon l’entreprise (qui pesait 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018).

Le bureau de Pierre Fabre, à l’intérieur de la maison de maître. (Crédits : Rémi Benoit)

Depuis son ouverture, Jean-Gabriel Fouché, scientifique spécialisé en physiologie végétale, dirige ce lieu destiné à la sauvegarde et la conservation de la biodiversité, mais également à la recherche pharmaceutique.

« Préserver les espèces, c’est notre travail de tous les jours. Quand la plante entre à l’institut botanique, nous la traçons jusqu’à la fin de sa vie, nous savons où elle va et dans quel service elle va être travaillée. Normalement, l’industrie ne demande une traçabilité que sur les produits finis. Ici, nous en avons une sur la totalité de la recherche », explique Jean-Gabriel Fouché.

Droguier du XIXe siècle qui renferme 245 drogues à base de plantes. (Crédits : Rémi Benoit)

 

PLUS DE 1200 ESPÈCES REPRÉSENTÉES

Actuellement, 254 000 espèces végétales ont été recensées dans le monde, dont plus de 60 000 espèces menacées. À titre de comparaison, dans le conservatoire botanique du Bosc dal Mas, plus de 1 200 espèces végétales sont aujourd’hui représentées dont 40% sont menacées.

Les cinq jardiniers œuvrent dans le jardin et dans les serres pour entretenir plantes toxiques, aromatiques, voire même des légumes ou des fruits. Afin de confectionner ses produits, le groupe Pierre Fabre utilise plus de 200 espèces végétales. Pour ce faire près de 11 000 espèces végétales et près de 20 000 échantillons de plantes sont étudiés dans le cadre de programmes de recherche. Le conservatoire Bosc dal Mas travaille avec « un gros réseau de jardins botaniques en France et à l’étranger, pour échanger du savoir et du matériel végétal ».

Le jardin botanique du conservatoire où l’on peut retrouver des espèces comme la Bourrache, dont l’huile grasse est utilisée en cosmétique. (Crédits : Rémi Benoit)

Les cinq jardiniers œuvrent dans le jardin et dans les serres pour entretenir plantes toxiques, aromatiques, voire même des légumes ou des fruits. Afin de confectionner ses produits, le groupe Pierre Fabre utilise plus de 200 espèces végétales. Pour ce faire près de 11 000 espèces végétales et près de 20 000 échantillons de plantes sont étudiés dans le cadre de programmes de recherche. Le conservatoire Bosc dal Mas travaille avec « un gros réseau de jardins botaniques en France et à l’étranger, pour échanger du savoir et du matériel végétal ».

Deux jardiniers désherbent dans la serre tropicale. (Crédits : Rémi Benoit)

Le 6 juillet 2010, le conservatoire a reçu un agrément international pour la procédure « étiquette » dans le cadre de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), une procédure qui facilite les échanges entre scientifiques et institutions scientifiques engagés dans des actions de recherche, de conservation et de préservation de la diversité végétale et animale. Il est devenu ainsi la quatrième institution scientifique et le premier organisme français privé à obtenir cet agrément.

 

TROIS SERRES

Ces espèces sont réparties à l’intérieur de trois grandes serres placées à l’arrière de la maison, tout près du laboratoire in vitro (qui aide également à la conservation des plantes en les multipliant) et du jardin botanique. Hormis quelques plantes qui rentrent dans la composition de certains médicaments, la plupart des plantes conservées sur le site n’ont aucune vertu connues à l’heure actuelle. C’est avant tout la conservation et l’étude de la manière dont poussent les espèces qui priment.

Jean-Gabriel Fauché à l’intérieur de la serre tropicale. (Crédits : Rémi Benoit)

Une première serre est dédiée à l’observation de la biodiversité tropicale humide, où l’on retrouve des arbres comme le Ylang Ylang dont l’huile est extraite pour l’aromathérapie ou la parfumerie. Une deuxième serre est dédiée aux milieux tropicaux secs où une majorité d’espèces provenant de Madagascar sont représentées. La troisième serre, quant à elle, est utilisée pour la multiplication des plantes.

« Nous avons une serre qui sert à la multiplication des plantes, afin d’envoyer suffisamment d’échantillons végétaux à la recherche. Pendant ce temps, une fois que l’échantillon est envoyé, nous essayons de savoir comment multiplier la plante de manière intensive pour pouvoir la cultiver dans le futur », explique le scientifique.

La liane de Jade, originaire des forêts de Philippines, est une espèce menacée pollinisée par les chauves-souris. (Crédits : Rémi Benoit)

 

Aujourd’hui, le groupe Pierre Fabre compte 6 300 collaborateurs en France dont 40% dans le Sud-Ouest (premier employeur du Tarn), tandis que 200 hectares de terres agricoles sont consacrés à son agriculture biologique dans le Tarn. Bien que jusqu’à présent, les portes du conservatoire botanique ne se soient ouvertes qu’aux professionnels, le directeur laisse envisager une possible ouverture au public dans les années à venir.

Source: La Tribune – 12 06 2019, CLOTHILDE DOUMENC

Biomed Alliance veut rassembler la filière biotech occitane

logo-Biomed-globalComme an­noncé dans nos co­lonnes, les 2 clus­ters ré­gio­naux des bio­techs et med­techs Bio­Me­di­cal Al­liance (70 adhé­rents, pré­sident : Jean-Ma­rie Cour­cier, ex-MP) et Bio­me­ri­dies (25 membres, pré­sident : Di­dier Rit­ter, ex-LR) fu­sionnent, le 30/6, à l’Ab­baye de Font­froide, pour don­ner nais­sance à Bio­med Al­liance. Ou­verte à des col­la­bo­ra­tions au-delà des fron­tières oc­ci­tanes, la nou­velle en­tité en­tend d’abord conso­li­der son an­crage ter­ri­to­rial en ou­vrant de nou­velles an­tennes, à Nîmes no­tam­ment, avant de s’at­ta­quer aux grands en­jeux de la fi­lière : mé­de­cine per­son­na­li­sée, vieillis­se­ment et e-santé.

Da­van­tage de lobby et de sy­ner­gies

Cette union vise en pre­mier lieu à ac­croître le ré­seau et les sy­ner­gies entre ses membres. « La bio­santé et les bio­techs étant deux sec­teurs stra­té­giques pour notre ac­ti­vité, cette fu­sion re­pré­sente un atout en vue de rayon­ner au ni­veau ré­gio­nal, as­sure Loïc Mar­chin, PDG de la so­ciété de chi­mie verte Py­lote (Tou­louse), qui dé­ve­loppe des mi­cro­sphères mi­né­rales per­met­tant de dé­truire des bac­té­ries. Elle va nous per­mettre de ca­pi­ta­li­ser sur les re­la­tions exis­tantes dans ces 2 do­maines et fa­vo­ri­ser les échanges et les par­tages d’ex­pé­rience. » Les 2 struc­tures bé­né­fi­ciant de leurs do­maines de spé­cia­li­tés res­pec­tifs. « Bio­me­ri­dies ap­por­tera son ex­pé­rience en ma­tière de bio­tech­no­lo­gies non mé­di­cales – agro-ali­men­taire, en­vi­ron­ne­ment, etc. – et, ré­ci­pro­que­ment, pro­fi­tera de l’ex­per­tise de BMA sur les dis­po­si­tifs mé­di­caux, que l’on sou­haite étendre en ex-LR. », pré­cise Di­dier Rit­ter, le nou­veau pré­sident de Bio­med Al­liance. Des com­plé­men­ta­ri­tés entre l’aé­ro­nau­tique et les dis­po­si­tifs mé­di­caux sont aussi en­vi­sa­geables, en ma­tière de stan­dards de sé­cu­rité, d’ana­lyse de risque ou dans cer­taines tech­no­lo­gies de géo­lo­ca­li­sa­tion de pré­ci­sion, par exemple.

Mais ce rap­pro­che­ment vise éga­le­ment à ren­for­cer la puis­sance de né­go­cia­tion et la vi­si­bi­lité des en­tre­prises d’une fi­lière stra­té­gique pour la nou­velle ré­gion Oc­ci­ta­nie. « Nous al­lons at­teindre une taille cri­tique plus si­gni­fi­ca­tive pour ré­pondre à cer­tains ap­pels d’offre en Eu­rope et à l’in­ter­na­tio­nal, com­plète Di­dier Rit­ter, Par ailleurs, nous conti­nue­rons à dé­fendre au ni­veau ré­gio­nal le po­ten­tiel de notre fi­lière, ainsi que les in­té­rêts de nos adhé­rents sur des ques­tions de concur­rence ou de for­ma­tion, par exemple ».

Une col­la­bo­ra­tions ren­for­cée avec les pôles de com­pé­ti­ti­vité

Ce ma­riage ne de­vrait pas gé­né­rer de concur­rence avec l’ac­ti­vité des 2 pôles de com­pé­ti­ti­vi­tés santé de la Ré­gion : Can­cer Bio Santé (CBS) et Eu­ro­bio­med, dont les sta­tuts et le pé­ri­mètre géo­gra­phique (Eu­ro­bio­med en ex-LR et PACA, et CBS sur l’ex-MP et le Li­mou­sin) em­pêchent pour l’heure tout rap­pro­che­ment. « Notre vo­ca­tion n’est pas la même : nous re­cher­chons les par­tages d’ex­pé­rience entre en­tre­prises tan­dis que les pôles as­surent le dé­ve­lop­pe­ment éco­no­mique de la fi­lière et fa­vo­risent les ren­contres entre en­tre­prises et re­cherche », ex­plique Jean-Ma­rie Cour­cier. Au contraire, le nou­veau clus­ter es­père da­van­tage de col­la­bo­ra­tions avec les 2 pôle de com­pé­ti­ti­vité, à l’image du pro­jet de créa­tion de la start-up spé­cia­li­sée dans les tests d’ob­jets de santé in­no­vants, Kyo­med, ini­tiée par Eu­ro­bio­med et comp­tant à son ca­pi­tal, 7 en­tre­prises membres de Bio­me­ri­dies.

 

Source La Lettre M

Pierre Havez