Flash Therapeutics change de dimension pour devenir un leader de la bioproduction des technologies lentivirales à ADN et ARN

TOULOUSE, le 7 septembre 2021 – Afin de répondre à une demande mondiale en forte croissance dans le domaine des thérapies génique, cellulaire et à ARN, Flash Therapeutics, CDMO (activité de développement et de fabrication) à forte expertise technologique, accélère la montée en puissance de ses capacités de bioproduction pour se positionner sur des lots cliniques à grande échelle, incluant les deux technologies à ADN intégratif et à ARN (technologie propriétaire LentiFlash®).

Cette ambition requiert un besoin d’investissement global de l’ordre de 15 M€ pour assurer la croissance de ses capacités de production aux normes industrielles (BPF). Dans ce cadre, Flash Therapeutics a signé un accord d’investissement d’au moins 15M€ sur les 3 ans à venir avec TechLife Capital et Elaia Partners avec le versement en juillet 2021 d’une 1ère tranche de 4M€ pour être en mesure de doubler ses infrastructures dans les 12 prochains mois et de renforcer ses équipes commerciales, procédés, analytique et production.

La force et le différenciant de Flash Therapeutics reposent sur sa maîtrise des technologies de transfert lentivirales (ADN et ARN) et sur son procédé de bioproduction. L’entreprise propose un continuum de fabrication de vecteurs de grande pureté de la recherche aux phases cliniques, représentant une source d’accélération pour ses clients mondiaux (laboratoires et entreprises de biotechnologies). Basé en France Flash Therapeutics est ainsi un partenaire industriel international clé des programmes de thérapies génique et cellulaire (maladies génétiques, infectieuses, cancers) et de vaccination.

Pascale Bouillé, Présidente de Flash Therapeutics, précise « Cette 1ère tranche de financement de 4M€ va nous permettre de poursuivre la montée en échelle de notre bioproduction au sein de Flash Therapeutics et d’être en mesure de lancer la fabrication de lots cliniques jusqu’en 2025. Nous allons continuer le développement des technologies de transfert de matériel génétique pour proposer à nos clients des outils innovants et différenciants mais aussi offrir des capacités de production en forte croissance. Nous avons pour ambition de doubler de taille d’ici le second semestre 2022 et de produire le 1er lot clinique à ARN messager LentiFlash® pour la fin 2022. »

Jacques Rossignol, Managing Partner de TechLife Capital, ajoute « Nous sommes ravis d’accompagner Flash Therapeutics dans cette montée en puissance. Nous avons été particulièrement séduits par la profondeur et la dynamique des marchés sous-jacents, par la vision et l’expérience de Pascale Bouillé, par l’excellence des équipes et des savoir-faire, par la qualité des clients biotech et par la solide réputation en Europe, mais aussi aux Etats-Unis, en Israël et en Asie de cette société d’origine française. Flash Therapeutics est positionné au cœur des besoins des thérapies génique, cellulaire et à ARNm, et correspond parfaitement au souhait de TechLife Capital d’accompagner des sociétés partenaires au service des biotechnologies, qui est l’une des thématiques sectorielles auxquelles nous croyons fortement. »

Franck Lescure, Partner chez Elaia Partners souligne : « Grâce à ce financement, Flash Therapeutics continue son déploiement et passe un cap. D’une technologie validée par les experts internationaux et commercialisée dans le monde, nous passons à une plateforme industrielle qui permet le développement d’agents thérapeutiques et prophylactiques innovants. L’offre de Flash Therapeutics répond aux besoins et aux exigences modernes de qualité et d’efficacité des acteurs de la Santé. La société possède désormais tous les arguments pour devenir un leader international dans un domaine extrêmement dynamique. C’est aussi une validation de la pertinence de notre fonds Auriga IV Bioseeds, fonds d’amorçage spécialisé en Microbiologie et Maladie Infectieuses, qui soutient Flash Therapeutics depuis 2016. »


A propos de Flash Therapeutics 
Créée en 2005 et basée à Toulouse, Flash Therapeutics est une société de thérapie génique qui développe et produit des technologies de transfert d’ADN et d’ARN pour le développement de thérapies innovantes. Grâce à ses procédés de bioproduction évolutifs, la société propose un continuum de fabrication (de la recherche à la clinique) pour accélérer la preuve de concept clinique de nouveaux médicaments. En particulier, la technologie propre de délivrance LentiFlash® médiée par une particule lentivirale transportant exclusivement des ARN, est dédiée à la vaccination, à l’édition de gènes et à d’autres approches thérapeutiques de rupture.
Plus d’informations sur www.flashtherapeutics.com.

A propos de TechLife Capital
TechLife Capital I est un fonds d’investissement de growth equity spécialisé dans les industries de la santé et des technologies, où il identifie proactivement des verticales sectorielles porteuses qu’il investigue en profondeur (services aux biotechs, diagnostic cancer, règlementation gestion des données…). Il contribue ensuite à structurer ces filières en sélectionnant et accompagnant des sociétés ambitieuses dans leur transformation en leader européens voire globaux. TechLife Capital SAS est une société de gestion agréée par l’Autorité des Marchés Financiers, qui a reçu le label Tibi du Financement de l’Innovation du Ministère de l’Economie en France.
Plus d’informations sur www.techlifecapital.com.

A propos d’Elaia Partners 
Elaia est une société de capital investissement européenne de premier plan dotée d’un fort ADN technologique. Nous investissons dans les startups digitales et deep tech à fort potentiel, dès le stade d’amorçage et les accompagnons jusqu’à ce qu’ils deviennent des leaders mondiaux. Depuis 18 ans, notre engagement est de fournir de la performance financière tout en ayant des valeurs fortes. Nous sommes fiers d’avoir été le premier investisseur professionnel de plus de 100 startups, notamment de nombreux succès tels que Criteo, Orchestra Networks, Teads, Mirakl, ou Shift Technology.
Plus d’informations sur www.elaia.com • @Elaia_Partners

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Source : Communiqué de presse, le 07/09/2021

La technologie propriétaire à ARN de Flash Therapeutics LentiFlash entre en test contre le virus Sars-Cov2

Créée en 2005 et basée à Toulouse, Flash Therapeutics est une société de 36 personnes spécialisée dans la bioproduction de vecteurs de thérapie génique. Grâce à ses procédés de bioproduction propriétaire, la société propose un continuum de fabrication (de la recherche à la clinique) pour accélérer la preuve de concept clinique de nouveaux médicaments. Nous sommes des acteurs de la fabrication de ces nouveaux médicaments mais pas seulement… Nous sommes aussi engagés dans des programmes de recherche le plus souvent collaboratifs pour développer des nouvelles technologies au service des nouvelles thérapies. En particulier, nos experts et scientifiques développent des technologies de transfert d’ADN et d’ARN pour le développement de thérapies innovantes comme la vaccination, l’édition des génomes et la médecine régénératrice.

Ce double positionnement répond au besoin actuel lié à l’arrivée massive des biothérapies en Santé humaine. Il est aussi le seul moyen de relancer la France en tant qu’acteur souverain dans la fourniture de médicaments. Actuellement, notre pays vit une double insuffisance. D’une part, nous ne disposons pas de sites de production dédiés pour ces biothérapies et nous manquons aussi d’une capacité de production matières premières et consommables nécessaires à leur fabrication. D’autre part, nous souffrons d’un déficit scientifique et technologique qui ne nous permet pas de vendre nos technologies innovantes. En conséquence, nous subissons les normes des autres pays et devons acheter les capacités de production.

Pour répondre à ce double enjeu, Flash Therapeutics travaille en étroite collaboration avec des cliniciens d’excellence Français et Européens. Ces programmes dits partenaires visent à fournir la preuve de concept de l’efficacité de ces nouvelles technologies chez l’Homme. Un premier projet est mené avec l’Institut Imagine à l’Hôpital Necker (AP-HP) et est dirigé par la Professeur Marina Cavazzana. Il cible une maladie auto-immune (IPEX) et fait l’objet d’un financement par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre d’un programme de recherche hospitalo-universitaire (RHU). Un deuxième programme dirigé par le Dr Barbara Garmy-Susini a été lancé en partenariat avec le CHU de Toulouse dans le domaine de la médecine régénératrice sur les maladies lymphatiques. Nous lançons actuellement un programme pour développer notre technologie propriétaire à ARN, LentiFlash, pour répondre aux besoins de l’immunothérapie. Ce programme appelé Etincell sera mené avec la société Honing BioSciences dirigé par le Dr Franck Perez, l’Inserm  (Pr Anne-Lise Bennaceur), le CNRS (Dr Yves Gaudin) et l’Université de Montpellier (Drs Delphine Muriaux et Jean-Marc Lemaître). En particulier notre technologie à ARN va entrer en test contre le virus Sars-Cov2.

« Flash Therapeutics fait partie de ces belles Biotech françaises capables de relever à leur tour les défis d’une infection pandémique, avec des technologies et des capacités de bioproduction à la pointe de l’innovation. Nos projets et collaborations ont besoin du soutien de nos financeurs privés et publics car nous sommes le lien le plus solide pour relier les innovations académiques et le développement industriel »

Pascale Bouillé

 

Flash Therapeutics Lauréat de l’AMI Capacity Building

Flash Therapeutics, société de  thérapie génique membre de BIOMED Alliance, Toulouse va recevoir le soutien l’Etat à hauteur de 1.5 million d’euro via le PGE.  5 entreprises d’Occitanie sont parmi les Lauréats.

Créée en 2005 et basée à Toulouse, Flash Therapeutics est une société de thérapie génique comprenant 35 personnes qui développe et produit des technologies de transfert d’ADN et d’ARN pour le développement de thérapies innovantes. Grâce à ses procédés de bioproduction évolutifs, la société propose un continuum de fabrication (de la recherche à la clinique) pour accélérer la preuve de concept clinique de nouveaux médicaments. En particulier, le projet PGE vise à monter en échelle le procédé de bioproduction de sa technologie de délivrance d’ARN propriétaire, LentiFlash®, dédiée à la vaccination, à l’édition de gènes et à d’autres approches thérapeutiques de rupture.

Le projet soutenu vise l’augmentation des capacités de production des lots cliniques et commerciaux grade GMP de vaccin COVID19 ARN. Il a été budgétisé à 2 millions d’euro et  devrait être réalisé au second semestre 2022.

« Flash Therapeutics fait partie de ces belles Biotech françaises capables de relever à leur tour les défis d’une infection pandémique, avec des technologies et des capacités de bioproduction à la pointe de l’innovation. Nos projets et collaborations ont besoin du soutien de nos financeurs privés et publics car nous sommes le lien le plus solide pour relier les innovations académiques et le développement industriel ». (Pascale BOUILLE, CEO, Flash Therapeutics).

Source : 2021 04 06 – Soutien aux entreprises de la santé – Dossier de presse

L’interview adhérent : Focus Flash Therapeutics

Régulièrement, nous mettons en avant une entreprise adhérente de BMA. Ce mois-ci, Pascale Bouillé, fondatrice et Présidente de la société Flash Therapeutics nous livre son actualité et sa vision de l’entrepreneuriat.

Pascale Bouillé, quel est en quelques mots votre parcours professionnel ?

J’ai coutume de dire que je suis un pur produit de la recherche scientifique, ce qui est un peu provocateur quand on est chef d’entreprise, mais le but est effectivement de valoriser cette formation par rapport à l’entrepreneuriat : Être un chercheur c’est avoir des convictions et savoir s’adapter au résultats que l’on obtient, quand bien même on avait une hypothèse « préférée ». Lorsque les résultats semblent dire que l’hypothèse est fausse, il faut savoir aller vers l’hypothèse b voire la c ou d. Cela veut aussi dire qu’en théorie le chercheur est capable de s’adapter à un monde qui bouge.

Je suis convaincue que la formation de chercheur(se), quand on la regarde avec cet œil là, est une bonne formation, voire une formation idéale pour l’entrepreneuriat innovant.

J’ai complété mon cursus par des formations en finance, marketing & vente et en innovation dans les 2 premières années de la création de Vectalys via notamment à l’Institut Français de Gestion et HEC Executive, puis des piqûres de rappel de temps en temps.

 

Photo : Pascale Bouillé

J’ai eu aussi la chance de suivre une formation à Stanford pour les femmes entrepreneures (a) avec des enseignants réputés en management de Hommes et en business orienté vers l’innovation.

J’ai été surprise d’adorer apprendre la finance, les ventes, comment structurer un bilan, le webmarketing : Même l’envoi d’une « newsletter » peut être vécu comme une expérience avec des résultats, à partir du moment où on le construit pour pouvoir analyser un marché, le lancement d’un produit …

Qu’est-ce qui vous a motivé pour créer votre entreprise ? Comment en êtes-vous arrivé là ?

Après une thèse et un post-doc j’ai intégré le Genethon (CNRS, Evry), puis bénéficié de la mise en place de la loi Allègre permettant aux chercheurs de monter une entreprise via des dispositifs tels que le CIR (b), le statut JEI (c) et le lancement du concours de la création d’entreprises que nous avons gagné et grâce auquel Vectalys a perçu une aide de 400 000 euros. Vectalys a ainsi débuté avec un réel accompagnement dans l’innovation.

Quel est le savoir-faire spécifique de votre entreprise ?

C’est le transfert de gènes, notamment aujourd’hui le « RNA Delivery » : le développement de la technologie de transfert et par extension les technologies de production des produits thérapeutiques en découlant, d’où la création de deux entités distinctes distincte mais complémentaires : l’une de technologie et de l’autre de bioproduction (d). La structuration est importante pour identifier dans quel esprit chacun travaille et pour être lisible auprès des investisseurs, notamment.

L’harmonisation des deux savoir-faire, des rôles de chacun et du management des projets n’est pas simple. D’un côté il y a l’expertise et de l’autre l’industrialisation. Travailler ensemble n’est pas toujours naturel mais c’est la vie des produits biologiques aujourd’hui, les technologies évoluant rapidement. Cet exercice implique une cohésion d’un point de vue management avec des expertises très fortes dans différents domaines et évidemment des personnalités bien différentes devant travailler ensemble : développeurs, qualiticiens, pharmaciens, chercheurs, commerciaux…

Il n’y a pas encore de lignes directrices pour ces nouvelles technologies. Nous sommes sécurisés par l’utilisation de l’ARN qui est éphémère dans la cellule donc sans risque de mutagénèse, mais la particule virale est dérivée de HIV et les séquences transférées visent à réparer les gènes (édition des génomes). Il faut pouvoir expliquer les risques et les traduire en langage règlementaire d’où l’importance des échanges entre les chercheurs et les qualiticiens.

Qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents ? Quels sont les mots-clés qui caractérisent votre entreprise ?

En France au niveau industriel il n’y a pas de concurrence déjà engagée sur un programme clinique, sur les technologies du « RNA delivery ».

Concernant la partie production, il y a bien sûr Yposkesi, spin-off de Genethon d’où je viens, mais nous ne produisons pas les technologies et ne sommes pas sur la même échelle.

Notre spécificité est d’accompagner nos clients de la recherche à la phase clinique, et sur ce positionnement nous avons très peu de concurrents. Je ne parle pas seulement d’un accompagnement théorique mais aussi de fourniture de lots qui entrent dans un plan de qualification à visée clinique. J’adore voir les cartons prêts au départ dans nos locaux. La logistique de ces transports est également un véritable savoir-faire.

Aujourd’hui nos chefs de projets sont les experts qui sont soutenus dans la gestion de leurs projets par des procédures, des jalons… Nous organisons une réunion par semaine pour ne parler que de la gestion de projet et proposer des solutions au client, avancer avec lui.

Nous avons fait ce choix car nos clients sont eux-mêmes des experts et cela permet de leur donner rapidement des réponses adaptées.

 Avez-vous une actualité particulière en cette fin d’année ?

Nous allons bientôt avancer vers une grosse levée de fonds dont nous pourrons parler d’ici quelques mois.

Flash Therapeutics, comme toute entreprise innovante a besoin de beaucoup d’argent, notamment pour ses locaux GMP (NDLR : Good Manufacturing Practice) à Toulouse : bâtiment, équipement formation personnel. (NDRL : pour le moment la partie production est hébergée au centre Meary de l’Hôpital Saint Louis, photos ci-contre (e)).

   Photos : locaux GMP à Meary (Paris)

L’industrialisation coûte très cher et en parallèle nous développons un produit thérapeutique de phase I/II ce qui est très coûteux aussi.

Quelles est la plus belle réussite de votre entreprise/entreprenariat ?

Ce dont je suis le plus fière c’est l’équipe, avec un faible turn-over d’experts, de techniciens et managers, et aussi l’esprit de l’entreprise. Nous sommes composés de personnes de différentes natures et sensibilités professionnelles et nous avons pu amener l’ensemble à se mettre en musique. C’est ce qui me rend le plus heureuse, ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas difficile.

Au niveau scientifique et technique c’est de voir ce que l’on peut faire avec des moyens limités d’une petite entreprise. Par exemple nous avons déposé un brevet sur un procédé sur lequel beaucoup d’autres étaient focalisés avec des moyens qui étaient 10 à 100 fois les nôtres, grâce notamment à l’énergie et la fluidité que peuvent développer des petites structures innovantes.

Avec le recul qu’est-ce que vous feriez différemment dans votre parcours de création/développement de votre entreprise ?

J’aurai aimé savoir démarrer en levant de suite beaucoup de fonds. Je n’ai pas réussi à le faire et en France peu de femmes entrepreneures ont réussi à le faire dans le domaine biotech. Pour notre activité, les levées de fonds ont toujours été compliquées et elles ont été faites par petits bouts. Il est difficile de trouver des investisseurs qui comprennent notre besoin d’innover et de produire en parallèle. Maintenant quelques entreprises américaines développent en intégrant la production, l’idée commence à faire son chemin.

D’un autre côté autour de nous je vois des structures qui ont eu beaucoup d’argent et qui ont été noyées. Quand on est obligé de faire avec peu on est obligé de cibler et de faire bien et nous avons toujours été dans une culture client.

Quels est votre prochain challenge ?

Notre prochain défi est de développer des stratégies de protocoles cliniques basées de notre technologie Lentiflash ® (NDRL : ARN delivery).

Notre 1er projet d’essai clinique démarre avec l’Institut Imagine et le Professeur Marina Cavazzana dans le cadre d’un programme RHU financé par l’ANR.  Nous avons cette technologie, nous sommes capables de produire le médicament et nous avons des cliniciens pour développer le protocole clinique et des patients qui pourront être sélectionnés au sein de l’institut.

Nous souhaitons développer d’autres programmes en partenariats afin que d’autres équipes puissent aussi utiliser la technologie Lentiflash ® pour des applications thérapeutiques

 Quels sont vos clients et futurs clients ? Quel type de relations avez-vous avec eux ?

En Europe et à fortiori en France, nos clients sont des académiques mais il y a peu de de Biotechs contrairement aux Etats-Unis (édition de génome, CAR-T Cell…), ce qui pose une vraie question :  pourquoi n’arrivons-nous pas à avoir suffisamment d’entreprises bien financées qui puissent développer de nouveaux médicaments ?

Chez Flash Therapeutics, nous avons une démarche collaborative pas uniquement envers nos partenaires mais aussi vis-à-vis de nos clients que ce soient pour des technologies arrivées au marché comme les vecteurs lentiviraux ou une technologie innovante comme LentiFlash nous sommes engagés dans la réussite du programme global pas seulement dans la vente de nos produits.

Quelles sont les principales difficultés/obstacles auxquels vous avez dû faire face pour ce nouveau challenge ?

Dans ce challenge de la clinique notre plus grosse difficulté a été de trouver des locaux adaptés. Nous avons sollicité tout le monde en Occitanie de l’opérationnel aux élus politiques mais il leur était difficile de comprendre ce que nous faisions je crois. Les locaux déjà construits disponibles auraient été trop coûteux à réhabiliter, nous devions donc trouver un site disponible et construire., Nous avons finalement trouver un acteur local, VECTURA , qui a compris nos besoins  et construit , un bâtiment qui vient d’être livré pour que nous l’aménagions selon les spécifications GMP. En attendant, notre activité de production de lots de vecteurs de qualité clinique est hébergée à l’hôpital Saint Louis au sein d’une plateforme de l’APHP dédiée à la production de médicaments de thérapie innovante. Nous sommes au sein d’un écosystème très engagé dans les partenariats publics -privés au service des patients.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes entrepreneur.e.s?

Je les encouragerais à bien construire leur stratégie et à ne pas la perdre de vue. De croire en ce qu’ils font et de ne pas changer de stratégie tout le temps pour de mauvaises raisons. Surtout éviter l’opportunisme !

Il est important de s’entourer de consultants externes experts et brillants qui poseront les bonnes questions, ne pas rester dans la confusion, être convaincu de sa stratégie et savoir garder le cap.

Cela ne signifie pas qu’on ne peut pas changer de stratégie. On change de stratégie pour des raisons de marché.Par exemple nous (NDRL : à l’époque Vectalys) avions décidé de ne pas aller vers la clinique. Nous avons fini par y aller parce que nous avons développé une nouvelle technologie et propriété industrielle qui nous permettaient d’ouvrir de nouveaux champs thérapeutiques et donc de nouveaux marchés. C’est la technologie et le marché qui ont poussé la stratégie. Nous n’y serions pas allés sans elle.

Claire Toutin

BIOMED Alliance


Cet article est issu de propos libre récoltés lors d’un entretien, avec l’aimable autorisation de Madame Pascale Bouillé, CEO de Flash Therapeutics.


* Flash Therapeutics est une société de services basée à Toulouse (31). Elle est composée de 33 personnes.

https://www.flashtherapeutics.com/

(a) 1ère promotion d’une formation hautement qualifiée financée par BNP Paribas : Chaque année entre 20 et 40 femmes entrepreneuses du monde entier sélectionnées bénéficient de cette formation.

(b)CIR : Crédit Impôt Recherche

(c) JEI : Jeune Entreprise Innovante

(d) Vectalys (https://www.vectalys.com/) est l’entité de production de Flash Therapeutics