TESALYS réalise une nouvelle levée de fonds de 6 millions d’euros

Créée en 2012, la société française TESALYS poursuit sa croissance exemplaire sur les marchés étrangers comme dans l’hexagone grâce à une technologie unique, la seule capable d’éliminer à la source les déchets à risques infectieux.

Rapidement passée du stade de start-up prometteuse à celui d’entreprise parfaitement structurée, TESALYS aborde l’année 2019 avec confiance en se lançant dans une nouvelle phase de son développement accompagnée d’une levée de fonds de 6 millions d’euros.

Une technologie « made in France » unique

TESALYS est née en 2012 dans la région toulousaine sous l’impulsion de ses trois fondateurs – Miquel Lozano, Jean-Michel Rodriguez et Emmanuel Hengl – pour répondre à une problématique aussi environnementale que sociétale : le traitement des déchets à risques infectieux.

En un peu plus de 6 ans, l’entreprise française qui conçoit, fabrique et commercialise des systèmes totalement inédits permettant aux hôpitaux, centres médicaux, laboratoires… de traiter à la source leurs déchets à risques infectieux, a su s’imposer sur un marché mondial et très sensible.

Sa technologie « made in France » est aujourd’hui mondialement reconnue par les établissements les plus exigeants et contraints. TESALYS compte aujourd’hui :
– une quinzaine de salariés
– plus de 300 machines installées dans plus de 50 pays
– un chiffre d’affaires attendu de 4,5 millions d’euros sur l’exercice 2018 dont 95% réalisé à l’export.

2019, vers une nouvelle phase de développement

En ce début d’année 2019, TESALYS se lance dans une nouvelle phase de son développement et a, pour ce faire, effectué une nouvelle levée de fonds de 6 millions d’euros. Accompagnée par Entrepreneur Venture depuis 2014, TESALYS vient de réaliser une nouvelle levée de fonds de 6 millions d’euros auprès d’iXO Private Equity et Sigma Gestion. Cette dernière levée de fonds
va permettre à TESALYS de :
– poursuivre le développement de ses ventes sur ses principaux marchés que sont l’Asie, l’Amérique Latine, le Moyen-Orient et l’Afrique, à travers des implantations locales ;
– accélérer ses ventes sur les marchés naissants : Europe, Amérique du Nord et Chine ;
– ouvrir un nouveau site d’assemblage afin d’augmenter sa capacité de production ;
– élargir sa gamme de machines, consommables et services annexes afin de pouvoir adresser l’ensemble des besoins des producteurs de DASRI, en particulier les établissements de taille plus
importante (CHR, CHU, Cliniques MCO, Industries biopharmaceutiques…).

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Communiqué de presse – Tesalys

Tesalys fait des confettis avec les déchets infectieux, et ça marche

Après avoir conquis plusieurs pays en voie de développement, le broyeur-stérilisateur de déchets contaminés de Tesalys s’attaque à la France. Avant de partir à l’assaut des Etats-Unis, de la Chine ou de l’Inde.

Il a fallu deux années de recherche et développement et le dépôt de six brevets avant que son broyeur-stérilisateur, Steriplus, ne soit commercialisé. Né à Toulouse en 2012, Tesalys revendique aujourd’hui 250 à 300 machines installées dans plus de quarante pays dans le monde, auprès de dispensaires, centres médicaux, laboratoires ou hôpitaux et cliniques. Et paradoxe, c’est d’abord à l’export que la société s’est développée avant d’attaquer le marché national où l’homologation n’a été obtenue qu’en mai 2015. Conséquence : en 2016, 85% de ses ventes sont encore réalisées à l’étranger.

Le Steriplus, de la taille d’un gros photocopieur, permet de traiter les déchets bio-contaminés sur place, comme les aiguilles, compresses souillées, instruments jetables ou tubes de prélèvement. La technologie de Tesalys ne repose pas sur l’incinération mais sur un broyage et une stérilisation en trente minutes des déchets qui sont alors considérés comme des déchets ménagers. Ils ressortent sous forme de confettis inertes de 1 cm qui peuvent rejoindre les circuits classiques des déchets ménagers.

Un marché naturel, les pays peu développés

« Steriplus intéresse donc majoritairement les pays où les infrastructures et circuits de traitement des déchets infectés n’existent pas. Nous répondons alors à un vrai enjeu de santé public dans ces régions-là », explique Miquel Lozano, président de Tesalys. Ainsi, l’Asie du Sud-Est, l’Afrique du Nord ou le Moyen-Orient figurent parmi les premiers pays clients de la start-up. Mais les zones plus développées deviennent aussi une cible. « Leur motivation est plus liée à une démarche sanitaire et environnementale. En effet, notre système présente un moindre risque biologique qu’un transport sur route des déchets lorsqu’ils sont acheminés au centre de traitement mais aussi une réduction des émissions de CO2 », analyse Miquel Lozano.

Une conquête plus large

A Toulouse, la Clinique Pasteur est site pilote depuis le début de l’année 2017 pour les déchets de ses blocs opératoires. La Clinique des Minimes est également équipée depuis plus d’un an. La France et l’Europe font donc maintenant figure de marché prospectif pour Tesalys. Avant d’activer la conquête dans un troisième temps de places colossales tels l’Inde, les Etats-Unis, la Chine ou la Russie. « Cela passera par la mise en place dans chacun de ces pays de distributeurs qui auront aussi des capacités techniques pour assurer l’installation et l’après-vente », prévoit Miquel Lozano. Après une levée de fonds réussie de 1 million d’euros en 2014 auprès du parisien Entrepreneur Venture, Tesalys table sur un triplement de son chiffre d’affaires d’ici trois à cinq années, établi à 2 millions d’euros en 2016.

 

Source TOULECO – 29/05/2017

 

Sur France 3 Région Occitanie

http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-machine-qui-transforme-dechets-infectieux-confettis-1264611.html

Tesalys rachète le suisse Sterishred GmbH

308348_tesalysEn rachetant le concurrent suisse Sterishred GmbH (1,2 million d’euros de chiffre d’affaires en 2015) spécialisé dans les systèmes de broyage et stérilisation des déchets biomédicaux à risques infectieux, la société toulousaine Tesalys poursuit son développement et « renforce sa présence commerciale, avec un réseau couvrant désormais 70 pays », se félicite Miquel Lozano, président de la société. « Cette acquisition nous ouvre l’accès à des technologies de traitement nous permettant de couvrir les besoins d’une plus large clientèle ».

Rainer Mergner, dirigeant de Sterishred GmbH, est conservé dans les effectifs et sera en charge de la division Sterishred de Tesalys. L’opération a été financée grâce à une émission d’obligations souscrite (500.000 euros) par Entrepreneur Venture Gestion, partenaire capital risque de Tesalys, ainsi que le soutien de Bpifrance et de la BNP à hauteur de 300.000 euros. L’objectif de Miquel Lozano est de tripler le chiffre d’affaires de Tesalys, établi à 1,6 million d’euros en 2015, dans les trois ans à venir.

Source Touleco – 7 novembre 2016

Depuis Toulouse, Tesalys se déploie sur le marché français

 Déjà commercialisée au Moyen-Orient et en Afrique, la technologie développée par Tesalys pour traiter les déchets à risque infectieux fait ses premiers pas sur le marché français. Une machine est en test depuis novembre à la clinique des Minimes à Toulouse.

Après un démarrage fin 2013 à l’international, Tesalys commence à déployer ses équipements pour le traitement des déchets d’activité de soins à risque infectieux (Dasri) sur le marché français. La société, qui conçoit et assemble ses machines à Toulouse, n’attendait plus que l’homologation des ministères de la Santé et de l’Écologie pour franchir cette nouvelle étape. En novembre, une installation pilote a été mise en place à la Clinique des Minimes, établissement dédié aux personnes âgées qui a ouvert en 2013.

L’objectif est dans un premier temps la prise en charge de six tonnes de déchets par an. Déjà utilisée par un laboratoire d’analyse en Guyane française, la technologie Tesalys devrait être bientôt testée dans une autre clinique de la région toulousaine. « Nous compterons quatre à cinq installations pilotes début 2016. Cela va nous permettre d’adapter le produit au marché et de décider aussi de quelle façon nous allons commercialiser nos équipements, en vente ou en location », explique Miquel Lozano, président de la société.

Réduire les déchets à la source

Actuellement, Tesalys produit une vingtaine de machines par mois, capables de broyer et de décontaminer en trente minutes les déchets biomédicaux de toutes sortes produits par les hôpitaux, les cliniques ou encore les laboratoires d’analyse et les centres d’hémodialyse. Stérilisés à 135° dans ces machines d’une capacité de 20 ou 40 litres, pansements, seringues, aiguilles, plastiques de laboratoire, verre, tuyaux ou contenants rigides ressortent sous forme de « confettis » inertes de 1 cm qui peuvent rejoindre les circuits classiques des déchets ménagers.

La société emploie dix personnes entre ses trois sites, son show-room à Saint-Jean, son atelier de montage à Toulouse et son siège social, basé à Lyon depuis l’entrée dans son capital de fonds régionaux établis en Rhône-Alpes. Le développement de Tesalys s’est accéléré en 2014 grâce à une levée de fonds d’1 million d’euros auprès de la société de gestion parisienne Entrepreneur Venture, complétée par un prêt participatif d’amorçage de bpifrance de 500.000 euros. Les deux fondateurs de Tesalys Patrick et Emmanuel Hengl, auxquels se sont associés Miquel Lozano et Jean-Michel Rodriguez restent les actionnaires de référence de la société.

Un marché mondial

Alors que l’Organisation mondiale de la santé préconise de recourir à d’autres techniques que l’incinération pour le traitement des déchets à risque infectieux, Tesalys entend conserver son « avantage face aux concurrents qui émergent » « Nous avons été les premiers sur ce marché et nous sommes identifiés comme leader sur le segment des machines de petite capacité », explique Miquel Lozano.

La jeune société qui a réalisé un chiffre d’affaires de 2,1 millions d’euros en 2014, affiche un carnet de commandes en hausse de 20% en 2015 et des débouchés sur les cinq continents. Le marché du traitement des déchets biomédicaux est en effet évalué à l’échelle mondiale à 10 milliards de dollars à l’horizon 2018 et celui des Dasri à 1,5 milliards.
Johanna Decorse

Sur la photo : Depuis sa création en 2012, Tesalys a vendu quelque 150 machines dans vingt-deux pays. Photo DR

http://www.touleco.fr/Tesalys-se-deploie-sur-le-marche-francais,18011