REGEnLIFE lance un groupe de travail sur le traitement des troubles neurologiques et psychiatriques post-Covid

REGEnLIFE, société spécialisée dans la recherche et le développement de technologies innovantes en photo-médecine dans le domaine de la neurologie, mène une réflexion avec la CRO Axonal-Biostatem et un groupe d’experts médicaux pour évaluer l’intérêt de son dispositif médical pour le traitement des troubles neurologiques et psychiatriques post-Covid 19.

Une étude publiée début avril 2021 dans le journal The Lancet Psychiatry a analysé les dossiers médicaux électroniques de 236 379 patients atteints de COVID-19. Cette analyse relève que près de 34 % de ces patients ont eu un diagnostic de maladie ou de trouble neurologique ou psychiatrique dans les six mois qui suivent l’infection COVID-19. Etant donné l’étendue de la pandémie COVID-19 et le grand nombre de personnes touchées par l’infection, les conséquences de ces troubles chroniques dûs à un Covid long, pourraient être de grande ampleur pour les systèmes de santé, expliquent les auteurs de cette étude.

La technologie de photobiomodulation de REGEnLIFE, baptisé RGn530, cible à la fois le cerveau et l’intestin grâce à un casque et une ceinture abdominale. Dans un essai clinique pilote de phase 2 chez des patients atteints de maladie d’Alzheimer, le dispositif REGEnLIFE a démontrée sa facilité d’utilisation, sa bonne tolérance et des tendances en faveur d’une amélioration cognitive. Cette technologie novatrice et non-invasive de REGEnLIFE a pour objectif de stimuler les cellules dans le cerveau et l’intestin et de réguler l’inflammation, de manière à améliorer le fonctionnement cognitif et le comportement. Il cible ainsi l’inflammation sur l’axe cerveau-intestin, qui serait impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer ou d’autres maladies neurologiques ou psychiatriques. Cette technologie de photobiomodulation, basée sur des émissions photoniques dans l’infrarouge proche, pourrait donc être indiquée dans les pathologies cérébrales et, potentiellement, dans les maladies liées à une neuro-inflammation. C’est sur cette base scientifique que REGEnLIFE a mis au point ce dispositif, utilisant une technologie médicale inédite en neurologie.

La technologie REGEnLIFE ciblant à la fois le cerveau et l’intestin pourrait constituer une solution thérapeutique pour la prise en charge des patients souffrant de troubles neurologiques ou psychiatriques post-COVID 19. En effet, une inflammation cérébrale et un déséquilibre intestinal pourraient, en partie, expliquer les troubles persistants plusieurs mois après une infection à la COVID-19. C’est à ce titre que REGEnLIFE a décidé de constituer une task force avec la CRO Axonal-Biostatem et un groupe d’experts médicaux. L’évaluation thérapeutique de la technologie REGEnLIFE pourrait répondre à l’intérêt des patients et des systèmes de santé. REGEnLIFE pourrait ainsi décider de lancer un essai clinique sur ces troubles post-Covid.

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Premiers résultats de l’essai clinique pilote de REGEnLIFE contre la maladie d’Alzheimer

REGEnLIFE présente les premiers résultats de l’essai clinique pilote de sa technologie photomédicale dédiée au traitement de la maladie d’Alzheimer

  • Le groupe traité montre des tendances en faveur d’une amélioration cognitive, des fonctions exécutives, de la compréhension du langage et de la mémoire verbale par rapport au groupe placebo
  • La technologie de REGEnLIFE s’est montrée sûre et bien tolérée par les patients traités
  • Ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour le développement de ce dispositif inédit pour la prévention et le traitement des maladies neurodégénératives par une stimulation à la fois cérébrale et intestinale

Montpellier, France – le 17 mars 2021 – REGEnLIFE, société spécialisée dans la recherche et le développement de technologies innovantes en photo-médecine pour la prévention et le traitement des maladies neurodégénératives, annonce aujourd’hui les premiers résultats encourageants de son étude clinique pilote évaluant la technologie de REGEnLIFE sur la maladie d’Alzheimer. Ils ont été présentés lors de la 15e Conférence internationale sur les maladies d’Alzheimer et de Parkinson (AD/PD 2021), en ligne, du 9 au 14 mars dernier, par le Professeur Jacques Touchon, conseiller scientifique sur cet essai clinique.

La technologie novatrice et non-invasive de REGEnLIFE, qui fait l’objet de cet essai thérapeutique, repose sur une technique de photobiomodulation visant à cibler le cerveau et l’intestin, grâce à un casque et une ceinture abdominale. Ce dispositif médical inédit en photo-médecine, baptisé RGn530, a pour objectif de stimuler les cellules dans le cerveau et l’intestin et de réguler l’inflammation, de manière à améliorer le fonctionnement cognitif et le comportement. Il cible ainsi l’inflammation sur l’axe cerveau-intestin, qui serait impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer ou d’autres maladies neurodégénératives.

Cet essai a porté sur des volontaires adultes, âgés de 55 à 85 ans, atteints de la maladie d’Alzheimer à un stade léger à modéré. Équipés d’un casque et d’une ceinture abdominale de photobiomodulation, ces patients ont bénéficié de 40 séances de 25 minutes réparties sur deux mois et ont été évalués par un ensemble de tests tout au long de l’étude et jusqu’à un mois après l’arrêt du traitement. Cet essai clinique, en double aveugle, randomisé, monocentrique et contrôlé par placebo, a débuté en 2018 et s’est terminé prématurément en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19. Sur les 64 prévus, 53 patients ont été randomisés en deux groupes (traités et placebo) et 43 patients ont pu bénéficier du traitement pendant la durée prévue.

Le critère principal d’efficacité était mesuré par l’évolution du score total de l’ADAS-Cog (Alzheimer’s Disease Assessment Scale) entre l’inclusion et les deux mois de traitement. En termes de sécurité d’usage, le dispositif REGEnLIFE RGn530 s’est avéré sûr et aucun effet indésirable grave n’a été signalé. L’observance des séances de traitement était très bonne pour une grande majorité des patients (92 %), et a pu également confirmer la bonne tolérance du dispositif. Si le critère principal d’efficacité n’a pas été atteint en termes statistiques, une tendance est claire quant à l’amélioration d’un ensemble de fonctions cognitives. Les résultats de cette étude pilote ont montré que la technologie REGEnLIFE est sûre et bien tolérée par les patients. Ces résultats très encourageants de sécurité et d’efficacité doivent être confirmés dans un essai clinique pivot ou phase III.

« La stratégie thérapeutique de la maladie d’Alzheimer, pour être efficace, devra intéresser plusieurs cibles. Les traitements médicamenteux visant les deux protéines caractéristiques du processus Alzheimer (protéines bêta-amyloïde et tau) doivent être complétés par d’autres thérapeutiques visant des mécanismes moins spécifiques mais très importants dans la cascade physiopathologique tels que l’inflammation et le stress oxydant. La technologie de photobiomodulation développée par REGEnLIFE agit très en amont sur cette cascade (mitochondrie, inflammation, stress oxydant). Elle pourrait être le complément non-médicamenteux de la stratégie thérapeutique du futur. La technologie de REGEnLIFE permet, en outre, d’agir à la fois sur le cerveau et l’intestin, atout non négligeable quand on sait l’importance du rôle de l’axe cerveau-intestin et du microbiote dans les pathologies neurodégénératives », ajoute le Professeur Jacques Touchon, neurologue et psychiatre, conseiller scientifique sur cet essai clinique.

Une technologie unique par photobiomodulation pour le traitement de la maladie d’Alzheimer

La photobiomodulation, basée sur des émissions photoniques dans l’infrarouge proche, a déjà démontré des propriétés antalgiques, anti-inflammatoires et cicatrisantes. L’un des effets les plus reproductibles est la réduction globale de l’inflammation, en particulier au niveau cérébral. Cette technologie pourrait donc être indiquée dans les pathologies cérébrales et, potentiellement, dans les maladies liées à une neuro-inflammation. C’est sur cette base scientifique que REGEnLIFE a mis au point ce dispositif, utilisant une technologie médicale inédite en neurologie.

« L’hypothèse que l’axe cerveau-intestin serait impliqué dans le développement de la maladie d’Alzheimer ou d’autres affections neurodégénératives gagne du terrain dans le milieu scientifique ; et nous pensons que certaines formes d’émissions électromagnétiques permettraient de prévenir et de traiter cette maladie. Ces premières données cliniques couplées à l’ensemble de nos preuves de concept précliniques nous invitent à poursuivre vers une étude clinique confirmatoire sur la maladie d’Alzheimer et à nous positionner sur d’autres maladies neurologiques », explique Guillaume Blivet, co-fondateur et président de REGEnLIFE. « Pour accélérer sur cette nouvelle phase de développement et espérer, à court terme, un accès marché précoce, nous préparons cette année une nouvelle levée de fonds. »

Selon la fédération Alzheimer’s Disease International, près de 35 millions de personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer dans le monde, avec un coût annuel de la maladie dans le monde estimé à 850 milliards d’euros. Il n’existe actuellement aucun traitement médicamenteux permettant de guérir la maladie d’Alzheimer.

Afin de répondre à des enjeux de santé publique liés à une maladie qui touche des sujets âgés et fragilisés, REGEnLIFE a opté pour le développement d’une technologie non-invasive et peu contraignante pour le patient. Le coût du traitement est prévu pour être accessible par les patients et les systèmes de santé.

Source : REGEnLIFE, Communique de Presse, 17/03/2021

RegenLife traite Alzheimer par émissions électromagnétiques combinées

Pour lancer en fin d’année de nouveaux projets de R& D en neurologie et préparer un appareil industrialisable, RegenLife a levé cet été 3 millions d’euros auprès de business angels et de family offices. Son approche technologique par émissions électromagnétiques combinées est testée au CHU de Montpellier sur 64 patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.

nnover dans la lutte contre  la maladie d’Alzheimer en utilisant plusieurs émissions électromagnétiques. C’est l’objectif que s’est fixé RegenLife : « Aucun traitement n’est à ce jour efficace pour prévenir ou traiter la maladie d’Alzheimer, explique Guillaume Blivet, son président et cofondateur. Plutôt que de chercher à détruire les protéines qui s’accumulent dans le cerveau et causent la maladie, nous souhaitons amener de l’énergie aux cellules pour lutter contre la neurodégénérescence, avec une technologie non invasive. » Pour lancer en fin d’année de nouveaux projets de R&D en neurologie et préparer un appareil industrialisable, RegenLife a levé cet été 3 millions d’euros auprès de business angels et de family offices. Ces derniers sont réunis au sein de RegenLife Invest, société d’investissement exclusivement dédiée à la start-up et présidée par Jean-Michel Renck, associé de RegenLife.

Testé au CHU de Montpellier

Actuellement, l’appareil développé par cette jeune entreprise innovante est testé au  CHU de Montpellier auprès de 64 patients. Le principe : des ondes sont émises plusieurs minutes par jour au niveau du crâne et de l’abdomen, à partir d’un casque et d’un plastron. « La moitié des patients bénéficie de la technologie réelle, l’autre moitié d’un traitement placebo », précise Guillaume Blivet. Démarrée en septembre 2018, cette étude clinique s’achèvera courant 2020. Qu’est-ce qui distingue l’approche de RegenLife ? « Nous sommes sur des principes d’émissions électromagnétiques combinées, ce qui n’existe pas dans le domaine de la neurologie. Nous ciblons l’axe cerveau-intestin, potentiellement impliqué dans la maladie d’Alzheimer. Cette application double est inédite », souligne le dirigeant, qui a démarré sa carrière dans la santé publique. La société fait appel à des physiciens, microbiologistes, neurologues ou gastroentérologues, « qui collaborent avec nous dans le cadre de projets de recherche ou nous accompagnent directement en tant que conseillers scientifiques ». Encore au stade de l’amorçage et incubée au sein du Business & Innovation Centre de Montpellier, RegenLife espère une mise sur le marché « avant 2022 », pour réaliser son premier chiffre d’affaires en 2023.

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Source : Les Echos, 03/09/2019