Antabio reçoit une aide de 886 K€ de la Région pour le développement de ANT3310-MEM

Dans un communiqué de presse paru ce mardi,  Antabio annonce recevoir le soutien de la Région Occitanie pour développer son nouveau traitement contre les infections multirésistantes.

Une aide de 886 020 euros au titre du Contrat Innovation Région est attribuée pour le développement de ANT3310-MEM, un produit destiné à lutter contre les infections respiratoires acquises à l’hôpital.

Labège, 16 Mars 2021. Antabio SAS, société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de nouveaux traitements contre les infections multirésistantes classées prioritaires par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), annonce aujourd’hui avoir obtenu une aide de 886 020 euros via le dispositif Contrat Innovation de la Région Occitanie pour son produit MEM-ANT3310.
MEM-ANT3310 associe l’antibiotique méropénème (MEM) et le nouvel inhibiteur de β-lactamases à large spectre ANT3310. Il permettra à terme de traiter les infections, causées par des agents pathogènes à Gram négatif multirésistants, y compris les pneumonies et infections urinaires nosocomiales.
MEM-ANT3310 se différencie des autres associations bêta-lactamines/inhibiteurs de bêta-lactamases par son activité à large-spectre qui inclut notamment les pathogènes classés « priorité critique » par l’OMS, tels que les entérobactéries résistantes aux carbapénèmes (ERCs) et les Acinetobacter baumannii résistants aux carbapénèmes (ABRCs). Les ABRCs sont en rapide propagation dans le monde et sont l’une des causes les plus fréquentes d’infections respiratoires nosocomiales.
Ce Contrat Innovation permettra de compléter les études précliniques du produit MEM-ANT3310 notamment les études de toxicologie « GLP » chez l’animal et la production du lot nécessaire à leur mise en oeuvre.
« Nous remercions la Région Occitanie pour son soutien à ce projet de développement porteur d’espérances pour le traitement d’infections potentiellement mortelles, telles que les pneumonies nosocomiales » souligne Marc Lemonnier, PDG d’Antabio. « Alors que nous faisons face à la plus grande pandémie que nous avons connue de notre vivant, Antabio souhaite engager dès à présent les synergies en Région et sur le territoire français nécessaires à une réponse coordonnée et efficace aux futurs défis sanitaires tels que la résistance aux antibiotiques ».
En Mai 2020, MEM-ANT3310 avait été labélisé « QIDP » (« Qualified Infectious Disease Product ») par les autorités réglementaires américaines (« FDA ») en reconnaissance de son potentiel pour le traitement de besoins médicaux non-adressés et prioritaires tels que les pneumonies nosocomiales -dont les pneumonies acquises sous ventilation mécanique -, les infections intra-abdominales compliquées, et les infections urinaires compliquées.

Source : Communiqué de Presse,  16 Mars 2021. Antabio SAS

Antabio obtient le label QIDP auprès de la FDA pour le développement de MEM-ANT3310, une nouvelle thérapie à large spectre ciblant les pathogènes multirésistants prioritaires de l’OMS

Le label QIDP est octroyé à MEM-ANT3310 pour les indications hospitalières majeures, y compris les pneumonies nosocomiales

Labège, 6 Mai 2020. Antabio SAS, société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de nouveaux traitements contre les infections multirésistantes classées prioritaires par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), annonce aujourd’hui avoir obtenu le label Qualified Infectious Disease Product (QIDP) auprès de l’agence sanitaire américaine (U.S. Food and Drug Administration, FDA) pour son produit MEM-ANT3310, qui associe l’antibiotique méropénème (MEM) et le nouvel inhibiteur de b-lactamases à sérine à large spectre ANT3310.

Le label QIDP est attribué à MEM-ANT3310 pour le traitement des Infections urinaires compliquées, des pneumonies nosocomiales -dont les pneumonies acquises sous ventilation mécanique – et des infections intra-abdominales compliquées.

ANT3310 est un nouvel inhibiteur puissant et spécifique des b-lactamases à sérine bactériennes, actuellement en développement préclinique. ANT3310 montre une excellente activité contre les carbapénémases de type KPC et OXA. Il sera administré par voie intra-veineuse (IV) en association avec le méropénème afin de traiter les infections nosocomiales causées par des agents pathogènes à Gram négatif, y compris les pathogènes résistants aux carbapénèmes classés « priorité critique » par l’OMS, notamment les entérobactéries résistantes aux carbapénèmes (ERCs) et les Acinetobacter baumannii résistants aux carbapénèmes (ABRCs). Les ABRCs sont en rapide propagation dans le monde ; ils représentent plus de 70% des Acinetobacter baumannii dans de nombreux pays, et sont l’une des causes les plus fréquentes d’infections respiratoires nosocomiales.

ANT3310 potentialise l’activité du méropénème contre les ABRCs dans des modèles murins d’infection, et rétablit la sensibilité au méropénème dans 95% des isolats cliniques d’Acinetobacter baumannii. En ciblant à la fois les ERCs et les ABRCs, tout en conservant une activité contre la majorité des souches de Pseudomonas aeruginosa, l’association MEM-ANT3310 se différencie clairement des autres associations bêta-lactamines/inhibiteurs de bêta-lactamases par son activité à large-spectre contre les principaux agents pathogènes Gram-négatifs multirésistants couramment rencontrés dans les infections nosocomiales.

Le label QIDP est une initiative phare du Generating Antibiotic Incentives Now (GAIN) Act mise en œuvre par l’administration américaine en 2012 pour faire face à l’urgence sanitaire de l’antibiorésistance et encourager le développement de nouveaux traitements ciblant des infections multi-résistantes sévères et mortelles. Grâce au label QIDP, le produit MEM-ANT3310 bénéficiera d’une extension de cinq ans de son exclusivité commerciale à compter de la date de sa première homologation. Antabio bénéficiera également d’autres avantages réglementaires, tels que l’éligibilité au statut d’examen prioritaire ou accéléré (« Fast Track designation and Priority Review »).

Carole Sable, Responsable du Développement Clinique chez Antabio, a déclaré : « Nous sommes ravis que la FDA, en accordant le label QIDP, ait reconnu le potentiel de MEM-ANT3310 pour faire face à la menace mondiale croissante des infections multirésistantes à Gram-négatif. La stratégie des associations bêta-lactamines/inhibiteurs de bêta-lactamases a fait ses preuves dans la lutte contre les mécanismes de résistance aux antibiotiques bêta-lactamines les plus répandus à l’hôpital. Du fait de son activité à la fois contre les ABRCs et les ERCs, MEM-ANT3310 a le potentiel pour devenir un renfort important de l’arsenal thérapeutique en milieu hospitalier ».

Martin Everett, Directeur Scientifique d’Antabio, a déclaré : « L’obtention du label QIDP est une étape réglementaire importante et une reconnaissance du potentiel de MEM-ANT3310 à répondre au besoin majeur et non satisfait des infections mixtes couramment rencontrées dans les infections nosocomiales compliquées. L’inclusion des ABRCs dans son spectre d’activité répond à un besoin médical mondial majeur non satisfait qui est particulièrement urgent en Chine et en Asie-Pacifique où les infections à ABRCs (et en particulier les infections respiratoires) augmentent rapidement. »

MEM-ANT3310 est le deuxième programme d’Antabio à recevoir le label QIDP de la FDA, après la labellisation QIDP octroyée à Antabio en Juin 2019 pour son inhibiteur de métallo b-lactamases ANT2681 pour le traitement des Infections urinaires compliquées.

Voir aussi notre interview de Marc Lemonnier, Fondateur et CEO d’Antabio ici.

Source : Communiqué de Presse, Antabio

L’interview adhérent : Focus ANTABIO

ANTABIO, société biopharmaceutique privée spécialisée dans le développement de nouvelles thérapies contre les infections multirésistantes sévères et mortelles vient de recevoir un financement de 4 millions d’euros, Marc Lemonnier, fondateur et CEO nous en parle et nous livre sa vision de entrepreneuriat.

 

 Marc Lemonnier, quel est votre parcours professionnel ? Qu’est-ce qui vous a amené à créer ANTABIO ?

Je suis docteur en biologie spécialisé dans les bactéries. J’ai fait ma thèse à l’Université Paul Sabatier dans un laboratoire du CNRS sur des thématiques fondamentales telles que le cycle cellulaire des bactéries.

Au cours de mes expériences professionnelles j’ai travaillé sur des bactéries pathogènes et notamment les bactéries virulentes et résistantes. Ma connaissance des mécanismes permettant aux bactéries d’infecter et tuer l’Homme m’a amené à être en capacité d’identifier de nouvelles cibles pour trouver de nouveaux traitements contre les infections bactériennes. C’est ce qui m’a amené à un certain moment à l’idée de créer une société. J’étais aux États-Unis à ce moment-là, j’ai arrêté la recherche académique pour me consacrer exclusivement au démarrage du projet qu’est devenu ANTABIO, société créée en 2009.

Mon séjour aux États-Unis a été déterminant. J’y ai passé 2 ans à mûrir et préparer le projet, comprendre le  marché, les besoins des patients. Cette période a permis de valider le projet et mon potentiel entrepreneurial.                                                                                                                      Marc Lemonnier, CEO d’ANTABIO

Pourquoi avoir choisi d’implanter ANTABIO à Toulouse ?

En 2009 en France il y avait énormément d’aides pour la création d’entreprises, notamment OSEO(a) et le Crédit Impôt Recherche. J’ai choisi Toulouse car il y avait un réseau, des aides de la Région, notamment à travers l’Incubateur Midi-Pyrénées, et le SICOVAL(b). Nous avons pu avoir accès à des locaux dont les loyers sont très compétitifs en comparaison à Paris ou aux Etats-Unis, là où sont nos concurrents.

Comment avez-vous constitué votre équipe ?

L’équipe a été constituée de jeunes diplômés et de personnes d’expérience dans l’industrie pharmaceutique ayant déjà amené des médicaments sur le marché. Nous nous adressons à un marché mondial. Nous n’avons jamais hésité à faire appel à des gens à l’international. Nous avons une filiale en Angleterre qui emploie deux cadres pharmaceutiques et une filiale aux États-Unis avec deux personnes aussi. Dans le futur, le pilotage du développement clinique se fera aux Etats-Unis, la recherche reste à Labège.

Comment attirer des personnes reconnues dans le domaine lorsqu’on lance son entreprise ?

Il y a d’autres moyens que financiers pour intéresser ces personnes et leur faire prendre des risques. Le rôle du CEO est de montrer à ces personnes le potentiel du projet. ANTABIO traite le sujet des infections mortelles donc il y a une vraie question de vie ou de mort pour les patients. C’est ce qui motive l’équipe, et moi le premier, à ne jamais renoncer.

Vous avez eu une actualité forte le mois dernier pouvez-vous nous en parler ?

Nous venons effectivement de recevoir jusqu’à 4 millions d’Euros (4,4 millions de dollars US) dans une deuxième tranche de financement attribué par CARB- X (c). Ce financement est destiné à soutenir les prochaines étapes de développement du nouveau candidat-médicament d’ANTABIO pour le traitement des infections à Pseudomonas aeruginosa chez les patients atteints de mucoviscidose.

Sur ce projet, nous sommes passés de la recherche au développement, c’est une étape très importante. Nous avons notre candidat pour la clinique et les 4 millions que nous venons de recevoir seront utilisés pour faire progresser le programme Inhibiteur d’Elastase de Pseudomonas d’ANTABIO (« PEi ») jusqu’à la fin des études précliniques non-GLP qui nous permettront de constituer le dossier réglementaire pour monter le dossier clinique de phase I.

 Quels sont les clés du succès de ces levées de fonds ?

C’est clairement l’expérience et la crédibilité apportées par les membres de l’équipe qui sont là depuis le début et continuent à être dans le projet qui sont une des clés de ces succès. Leur implication est rassurante et donne confiance aux financeurs. Nous avons eu la reconnaissance du Wellcome Trust (d) qui a investi dans ANTABIO deux fois. Nous sommes une des rares société au monde à avoir bénéficié deux fois de cet investissement et nous sommes les seuls en France à avoir eu un financement de CARB-X.

Quelles sont les principales difficultés/obstacles devant vous pour le développement de vos projets ?

Le frein majeur est l’accès au financement. Nos activités sont très consommatrices de cash et nous ne nous finançons que par les levées de fonds de car nous ne sommes pas une société de service. Notre modèle économique est de générer des revenus via des accords de partenariat de licence avec des industries pharmaceutiques. Ces revenus arriveront en clinique.

En ce moment nous préparons une nouvelle levée de fonds, typiquement c’est le genre de choses qu’on n’arrête pas de faire dans une société comme la nôtre. Nous avons toujours besoin de financements supplémentaires.

Quelles est la plus belle réussite de votre entreprise/entrepreneuriat ?

La globalité du projet est notre plus belle réussite : Nous sommes partis d’une idée sur le papier et aujourd’hui 3 programmes sont en préclinique, c’est à dire en train de préparer leur entrée en phase clinique chez l’Homme (NDRL : MLBI, SBLi et PEi, voir le communiqué de presse). Cette satisfaction est associée au fait que nos associés qui ont une crédibilité mondiale ont non seulement soutenu le projet au départ, mais sont toujours là et toujours aussi motivés.

Avec le recul qu’est-ce que vous feriez différemment dans votre parcours de création/développement de votre entreprise ?

Je pense qu’une start-up c’est comme un petit voilier au milieu d’un océan déchaîné, on peut prendre parfois des directions qui ne sont pas les plus pertinentes cela fait partie de l’apprentissage. Mais quand je regarde en arrière je ne regrette pas d’avoir misé sur la qualité, sur l’éthique, sur le travail bien fait. Nous avons peut-être été plus faibles dans le réseautage national qu’international, mais cela s’explique aussi par le fait que la problématique des résistances aux antibiotiques est une problématique mondiale, le marché est surtout les États-Unis.

Quel est d’après vous l’impact de l’entrepreneur sur le développement et la trajectoire de son entreprise ?

Je pense qu’au début tout ne repose que sur le chef d’entreprise, sur la vision qu’il a de son projet. Puis lorsque l’entreprise grandit et mûrit, le rôle du chef d’entreprise se dilue mais son empreinte reste dans chacun des salariés et des partenaires.

Les sociétés sont un peu comme un être humain qui passe de l’enfance à l’adolescence et l’âge adulte en changeant de forme et de tête, c’est la nature des choses.

Je vois mon rôle de fondateur d’ANTABIO exclusivement et totalement comme celui de quelqu’un qui donne la vision et la direction et s’évertue à essayer de garder la cohésion et amener le projet vers le succès. Si par la suite le succès passe par des restructurations et des départs, y compris le mien, ce sera dans la nature des choses. Il faut regarder loin et penser au succès ; Le succès n’est pas une histoire d’ego mais une histoire de résultats.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes entrepreneurs/entreprises ?

Pour quelqu’un qui se lance il faut bien sûr avoir de la ténacité, être convaincu par son projet mais rester ouvert et reconnaître lorsqu’on fait fausse route et savoir alors s’adapter. Mais je dirai que le plus important est de ne pas hésiter à échanger avec d’autres entrepreneurs et notamment ceux qui ont eu des succès, mais pas seulement, parce que les échecs sont aussi formateurs : Un entrepreneur qui est passé par toutes ces étapes de conviction, de doute, de levée de fonds et de déception, toutes ces montagnes russes c’est irremplaçable comme aide. BIOMED Alliance, est par exemple typiquement l’endroit ou ce type d’échanges et possible et facilité. Je soutiens beaucoup cette idée de partage entre les entrepreneurs, expérimentés et plus novices.

Claire Toutin

BIOMED Alliance


Cet article est issu de propos libre récoltés lors d’un entretien, avec l’aimable autorisation de Monsieur Marc Lemonnier, CEO de ANTABIO.

ANTABIO est basée à Toulouse (31). Elle emploie 20 personnes.

https://antabio.com/


(a) Oséo est une entreprise privée avec délégation de service public, qui finance les PME françaises pour l’emploi et la croissance : innovation, investissement, international, création et transmission. En juin 2013, elle a été fusionnée avec CDC Entreprises, le FSI et FSI Régions pour créer la Banque publique d’investissement (Bpifrance)

(b) Le SICOVAL est la communauté d’agglomération du sud-est toulousain

(c) Combating Antibiotic-Resistant Bacteria Biopharmaceutical Accelerator (CARB-X) est un partenariat public-privé global à but non lucratif dédié à l’accélération de la R&D antibactérienne précoce pour répondre à la menace mondiale croissante des bactéries multirésistantes.

(d) Le Wellcome Trust est une fondation caritative finançant la recherche biomédicale, elle est la seconde fondation caritative au monde après celle de Bill Gates. Sa mission est d’encourager et promouvoir la recherche afin d’améliorer la santé

Antabio reçoit 4 millions d’Euros de CARB-X pour poursuivre le développement de son nouveau traitement des infections à Pseudomonas chez les patients atteints de mucoviscidose

Le premier jalon de la collaboration d’Antabio avec CARB-X, partenariat public-privé mondial dédié à la lutte contre l’antibiorésistance, dont les partenaires incluent BARDA, Bill Gates, Wellcome Trust, et les gouvernements britannique et allemand a été atteint avec succès.

Ce succès s’accompagne de la libération de la deuxième tranche de financement par CARB-X, soit 4.4 millions de $ (4 millions d’€ au change actuel) pour continuer le développement de notre traitement des infections chroniques chez les patients atteints de mucoviscidose.

Antabio reste à ce jour la seule entreprise française à avoir jamais obtenu un financement de CARB-X.

Labège, 2 janvier 2020. Antabio SAS, société biopharmaceutique spécialisée dans le développement de nouveaux traitements contre les infections multirésistantes classées prioritaires par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), annonce aujourd’hui qu’elle a reçu jusqu’à 4 millions d’Euros (4,4 millions de dollars US) dans une deuxième tranche de financement attribué par CARB- X, le partenariat public-privé global à but non lucratif dédié à la lutte contre la menace mondiale croissante des bactéries résistantes aux antibiotiques. Le financement est destiné à soutenir les prochaines étapes de développement du nouveau candidat-médicament d’Antabio pour le traitement des infections à Pseudomonas aeruginosa chez les patients atteints de mucoviscidose.
Cette nouvelle tranche, qui s’inscrit dans le financement CARB-X annoncé par la société en juillet 2017, sera utilisée pour faire progresser le programme Inhibiteur d’Elastase de Pseudomonas d’Antabio (« PEi ») jusqu’à la fin des études précliniques non-GLP. Ce financement supplémentaire reconnaît la réussite d’Antabio dans l’atteinte des jalons qui ont mené à l’identification d’un candidat préclinique au cours de la première phase du projet.
Le programme PEi d’Antabio vise à développer un produit inhalé qui sera utilisé en complément des traitements existants afin de réduire la sévérité des infections à Pseudomonas aeruginosa et de favoriser l’élimination de ces pathogènes. Le produit PEi cible l’élastase LasB, un déterminant clé de la virulence bactérienne qui contribue aux lésions tissulaires et à l’inflammation des poumons des patients infectés. Grâce à sa nouvelle cible et à son mécanisme d’action innovant, ce produit a le potentiel d’améliorer significativement l’efficacité des traitements existants pour les patients atteints de mucoviscidose.

(…)

Lire le communiqué de presse complet ici.